Moon, quand la luxure a un visage... - âmes sensibles, s'abstenir !

- Nous sommes des gens faciles à vivre, tant qu'on ne nous contredit pas, tant qu'on ne nous contraint pas, tant qu'on ne tente pas de nous séparer, d'aller contre notre volonté ou de nous imposer une volonté autre que la nôtre. Nous sommes très très très affectueux l'un envers l'autre, il n'y a rien de plus précieux que l'amour fraternel et son application au quotidien... plusieurs fois au quotidien.
- Dis-le franchement qu'on baise comme des porcs !
- Moon ! J'essayais de mettre les formes !
- Je croyais qu'il n'y avait que les miennes qui t'intéressaient de formes.

Le plus grand des deux allonge le bras jusqu'à sa sœur, enroule ses doigts autour de sa gorge, dans un geste qui pourrait se confondre avec l'esquisse d'un étranglement pour l'attirer jusqu'à lui et plonger sa langue entre ses lèvres avec un appétit vorace.

- Tu sais bien qu'il y a bien plus que tes formes qui m'intéressent chez toi petite sœur ! Je voulais juste m'exercer à mettre les formes, on choque souvent nos humans dès le premier contact ces temps-ci, alors je voulais essayer d'avoir une conversation tenable devant ces culs serrés !
- Depuis quand tu veux les ménager ?
- Pour essayer un nouveau style ? On le fait bien aussi souvent que possible d'inventer des nouveautés concernant le cul, alors pourquoi ne pas essayer ailleurs ? Ça pourrait peut-être se révéler excitant non ?
- Moi, c'est toi qui m'excite.

La main droite de Moon a disparu dans le pantalon de son frère qui vient lui mordre la lèvre sans ménager sa force.

- Et que ça ne change pas !

Le feu qu'elle a elle-même déclenché embrase ses vêtements haute couture qui tombent en cendres à ses pieds. D'un regard gourmand, Sol détaille sa sœur des pieds à la tête. Ses longues mains viennent effleurer la taille fine de celle-ci pour combler leur différence de taille en la hissant jusqu'à sa hauteur avant de descendre mouler ses fesses fermes alors qu'elle enserre sa taille de ses jambes finement musclées. La bouche gourmande du plus grand des deux vient saisir un des seins ronds et galbés, dressés vers lui entre ses dents pour l'étirer jusqu'à lui sans douceur. Ses yeux en amande, reflet masculin de ceux de sa jumelle, plein de possessivité rageuse, plongent dans le regard de celle-ci.

- Tu es à moi !
- Autant que tu m'appartiens.

Il ne se passe pas un seul instant sans que je veuille le sentir entre mes cuisses, sans que je veuille qu'il me possède. Deux cent quarante-et-un ans qu'il est mon frère, à peu près autant que je le désire, que je le dévore, que je le possède, autant qu'il le fait pour moi.

- Dis que tu as envie de moi !
- Arrête de discuter et prends-moi !

Je saisis le col de sa veste à deux mains, la lui arrachant littéralement dans mon impatience, sans me soucier un seul instant de la valeur de ce tissu coûteux que je déchire. Sans douceur, il me repousse pour me faire tomber brutalement sur le tapis, ôtant la ceinture de son pantalon d'un geste sec, le déboutonnant sans plus prendre plus d'égards que je n'en ai eu. Un sourire pervers étire mes lèvres tandis que je l'attends sur le sol, les cuisses écartées, offertes... deux heures déjà que mon corps le réclame. Depuis qu'il l'a quitté en fait. Je ne sais même pas comment je me suis retenue de ne pas accélérer le temps.

- Mets-toi à quatre pattes !

Sa ceinture claque bruyamment alors qu'il la replie en deux, la faisant jouer entre ses mains. Il n'y a rien qui m'excite plus que quand il me donne des ordres, qu'il me traite comme son jouet. Lentement, j'obéis, prenant mon temps pour agiter mon cul qu'il aime tant sous son nez, accentuant le balancement de mes reins pour approcher. Je referme mes lèvres sur son sexe pour le prendre entier dans ma bouche alors qu'il abat son ceinturon sur mon fessier.

J'aime sentir la brûlure de ses coups sur ma peau rendue plus sensible à chaque fois que le cuir claque sur ma chair. J'arque le dos, accentuant la cambrure de mes reins pour mieux mieux offrir ma croupe, appelant les coups tandis que je me repais de son désir, dégustant son membre avec une délectation évidente.

Les coups finissent de pleuvoir alors que je le sens proche de l'orgasme. Mais il ne se répandra pas dans ma bouche cette fois-ci car il se recule d'un geste brusque pour passer la ceinture autour de mon cou, la tendant à m'étrangler entre mon cou et sa main.

- Tu aimes m'obliger à te punir chienne...

D'un revers de bras, je m'essuie la bouche, provocante jusqu'au bout des ongles. Mes cuisses sont littéralement inondées tant j'ai envie de lui. Mais chaque seconde d'attente n'est que pour amener un plaisir au centuple, il y a plus de deux cents ans que nous avons appris ça en commun. Tirant sur ma laisse de cuir, il me redresse jusqu'à lui pour dévorer ma bouche avant de me repousser vers le sol et de s'agenouiller derrière moi. Le désir de le sentir me déchirer fait trembler mes membres, je ne peux pas attendre plus longtemps.

Je le sens qui raccourcit ma laisse, affermissant ma prise. D'un coup de rein brutal, mon frère, mon amant me fait sienne, me possédant comme sa chose que j'aime tant être. Il n'y a pas de douceur dans les coups qu'il assène, chacun plus violent, plus profond, plus pénétrant que le précédent. A chaque fois qu'il se retire la laisse se tend, me ramenant vers lui, comprimant ma trachée par intermittence. Je ne suis pas du genre à prendre mon pied en silence et plus que des gémissements, ce sont des cris d'extase que je pousse. Il tire alors sur la laisse, me redressant contre lui, moulant mes fesses contre son ventre, m'obligeant à me cambrer jusqu'à la douleur tandis que sa pénétration se fait plus profonde au point de m'écarteler, pour m'étouffer d'un baiser aussi violent que ses assauts, mêlant autant ses dents, que ses lèvres et sa langue, possessive, envahissante, m'explorant jusqu'à m'emplir.

Je relève mes bras derrière ma tête pour m'accrocher à ses épaules, lui arrachant un râle de plaisir lorsque mes ongles s'y plantent fermement, le griffant plus encore à chacun de ses coups de reins que j'accompagne par mes mouvements, me hissant par mes griffes lui déchirant la peau, ses râles se changeant en grognements satisfaits. Il raccourcit encore la laisse, resserrant la boucle autour de mon cou, obstruant le passage laissé naturellement pour l'air alors qu'il cueille le peu de souffle qu'il me laisse en obstruant ma bouche de la sienne. Le plaisir que je ressens est décuplé par la strangulation et un premier orgasme me saisit tandis que des tâches noires apparaissent devant mes yeux. C'est dans ce rapport de domination, lorsque je suis entièrement à sa merci, un simple objet entre ses mains que je prends le plus mon pied.

Juste avant que je ne perde connaissance, il relâche la pression, laissant la ceinture abandonner son emprise sur mon cou pour ramener la boucle entre ses mains. D'une main, il me maintient pour reprendre de plus belle ses mouvements tandis que de l'autre il m'assène un coup de cuir sur le flanc pour m'aider à reprendre pied dans la réalité. La douleur a toujours fait partie de nos parties de jambes en l'air, elle est indissociable de mon plaisir et je la réclame.

- Vas-y, frappe-moi ! Déchire moi le cul !

D'un coup de rein, il accède à ma demande pénétrant mon fondement plus profondément que jamais avant de s'arrêter, au plus profond de moi, me mettant dans une position de déséquilibre qu'il ne fait rien pour arranger, pesant de tout son poids entre mes fesses. Je suis comblée.

- Tu as mérité que je t'obéisse ?
- Je ne mérite que ça.

Je ne suis qu'un objet entre ses mains. Dès le début, ce rapport de domination s'est naturellement installé entre nous lors de nos ébats. Je n'ai aucune dignité, je ne suis qu'une femelle en chaleur qui n'a d'autre raison d'exister que d'être baisée par lui. Alors, il s'exécute, la ceinture battant le rythme sur sa peau rougit par les claquements. Je crie sans aucune retenue, sentant la jouissance monter à nouveau en moi. Lorsqu'il sent son orgasme venir, il se penche brutalement sur moi pour planter ses dents sur mon omoplate, goutant mon sang qui se répand dans sa bouche alors qu'il en fais de même en moi. Mes cris se muent en hurlement alors que tout mon corps vibre de jouissance sous lui. Un rire le secoue alors qu'il détache ses mâchoires de ma chair. Dans cette hilarité de bonheur, il se retire, pour se positionner sur le côté en appui sur un coude, tandis que je m'écroule sans forces à ses côtés.

- Je t'aime ma magnifique petite sœur.

Je me tourne sur le côté pour me lover contre lui, la tendresse remplaçant la brutalité dans ces rares instants où notre faim est rassasiée.

- Je t'aime mon amour de frère.
- Je sais...