Sol, ou la perversion faite angel...

« Who Am I ? »

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Closer...

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« How Am I ? »

Le plus grand des deux allonge le bras jusqu'à sa sœur, enroule ses doigts autour de sa gorge, dans un geste qui pourrait se confondre avec l'esquisse d'un étranglement pour l'attirer jusqu'à lui et plonger sa langue entre ses lèvres avec un appétit vorace.

La main droite de Moon a disparu dans le pantalon de son frère qui vient lui mordre la lèvre sans ménager sa force.

Le feu qu'elle a elle-même déclenché embrase ses vêtements haute couture qui tombent en cendres à ses pieds. D'un regard gourmand, Sol détaille sa sœur des pieds à la tête. Ses longues mains viennent effleurer la taille fine de celle-ci pour combler leur différence de taille en la hissant jusqu'à sa hauteur avant de descendre mouler ses fesses fermes alors qu'elle enserre sa taille de ses jambes finement musclées. La bouche gourmande du plus grand des deux vient saisir un des seins ronds et galbés, dressés vers lui entre ses dents pour l'étirer jusqu'à lui sans douceur. Ses yeux en amande, reflet masculin de ceux de sa jumelle, plein de possessivité rageuse, plongent dans le regard de celle-ci.

« How I Became Me ? »

La sentir comme ça, ses jambes autour de ma taille, prête comme toujours à m'accueillir ne manque jamais de m'exciter. Deux cent quarante-et-un ans qu'elle est ma sœur, à peu près autant que je la désire, que je la dévore, que je la possède, autant qu'elle le fait pour moi.

Je sens son impatience lorsqu'elle m'arrache cette veste que j'ai eu un mal de chien à faire faire à un imbécile d'Human sur Gaïa. Sans douceur, je la repousse pour la faire tomber brutalement sur le tapis, ôtant la ceinture de mon pantalon d'un geste sec, le déboutonnant sans plus prendre aucun égard pour ces reliquats de tissu superficiels dès lors qu'il s'agit du cul de ma sœur et qu'ils se dressent entre lui et moi. Son sourire pervers, ses cuisses écartées, offertes... Putain, comment j'ai pu attendre ces deux dernières heures avant de remettre le couvert alors qu'elle est là, collée contre moi comme la chatte en chaleur qu'elle est ?

La ceinture claque bruyamment alors que je la replie en deux, la faisant jouer entre mes mains. Lentement, elle obéit, prenant son temps pour remuer son petit cul sous mon nez en accentuant le balancement de ses reins pour venir, alors que j'abats mon ceinturon sur son fessier, me prendre entier dans sa bouche, sans un instant d'hésitation, provoquant un second coup sous la jubilation que sentir ses lèvres sur mon membre fait naitre en moi.

Ses reins s'arquent, accentuant sa cambrure, la chute de son postérieur pour mieux me l'offrir, appelant les coups tandis que je lache la bride à mon bras, mettant le même plaisir à entendre chaque claquement sonner contre sa peau qu'elle en met à m'imposer le rythme par la dégustation qu'effectue sa bouche par ses va et vient sur moi.

Les coups finissent de pleuvoir alors qu'elle s'apprête à m'amener à me répandre dans sa bouche tandis que je me recule d'un geste brusque pour passer la ceinture autour de son cou, la tendant à l'étrangler entre son cou et ma main.

D'un revers de bras, elle s'essuie la bouche, provocante jusqu'au bout des ongles. J'en ai mal tellement j'ai envie d'elle. Mais chaque douleur qu'elle m'impose n'est que pour amener un plaisir au centuple, il y a plus de deux cents ans que nous avons appris ça en commun. Tirant sur sa laisse de cuir moulant à merveille son petit cou, je la redresse jusqu'à moi pour dévorer sa bouche avant de la repousser vers le sol et m'agenouiller en prenant pour vue ses fesses tendues. Comment pourrais-je la laisser attendre plus longtemps alors qu'elle n'attend que de me sentir la déchirer ?

Ma main tenant la laisse la raccourcit en lui faisant marquer un tour, affermissant ma prise. D'un coup de rein rude, je fais mienne ma sœur, ma maitresse, la possédant comme ma chose qu'elle aime tant être. Il n'y a pas de douceur dans les coups que j'assène, chacun plus violent, plus profond, plus pénétrant que le précédent. A chaque fois que je me retire la laisse se tend, la ramenant vers moi, prête à m'accueillir de nouveau. Ses cris d'extase déclenchent une série de picotements le long de ma colonne vertébrale, me donne envie de les faire taire. Sans hésiter, je tire sur la laisse, la redressant contre moi, moulant ses fesses contre mon ventre, l'obligeant à se cambrer jusqu'à la douleur pour l'étouffer d'un baiser aussi violent que mes assauts, mêlant autant mes dents, si ce n'est plus, que mes lèvres et ma langue, possessive, envahissante, l'explorant jusqu'à l'emplir.

Elle relève ses bras, quittant cette passivité qui commençait à m'agacer pour s'accrocher à mes épaules, m'arrachant un râle de plaisir lorsque ses ongles s'y plantent fermement. Je sais déjà que je porterai ses marques qu'elle accentue plus encore à chacun de mes coups de reins qu'elle accompagne par ses mouvements, se hissant par ses griffes me déchirant la peau, mes râles se changeant en grognements satisfaits Ma main effectue un tour de plus autour de ma paume avec la laisse, resserrant la boucle autour de son cou, obstruant le passage laissé naturellement pour l'air alors que je cueille le peu de souffle que je lui laisse en obstruant sa bouche de la mienne pour gouter la sensation de la conscience commençant à la déserter.

Juste avant qu'elle ne perde connaissance, je relâche la pression, laissant la ceinture abandonner son emprise sur son cou pour ramener la boucle entre mes mains alors qu'elle retombe le long de moi. D'une main, je la maintiens pour reprendre de plus belle mes mouvements tandis que l'autre lui assène un coup de cuir sur le flanc pour l'aider à reprendre pied dans la réalité.

D'un coup de rein, je lui obéis avant de m'arrêter, au plus profond d'elle, la mettant dans une position de déséquilibre que je ne fais rien pour arranger, pesant de tout mon poids entre ses fesses.

C'est vrai, je ne peux lui nier ce fait. Alors, je m'exécute, cherchant à atteindre les sommets dans ses cris autant que les profondeurs de son être alors que je sens l'instant de la jouissance se rapprocher à chaque coup, la ceinture battant le rythme sur sa peau rougit par les claquements. Tandis que je me sens prêt à lui donner satisfaction, je me penche brutalement sur elle pour planter mes dents sur son omoplate, goutant son sang qui se répand dans ma bouche alors que j'en fais de même en elle. Ses cris se muent en hurlement alors que je la sens vibrer de jouissance sous moi. Dans les vapes du plaisir, un rire me secoue alors que je détache mes mâchoires de sa chair, avalant le liquide écarlate si similaire à celui qui coule dans mes veines. Dans cette hilarité de bonheur, je me retire, presque à regret, pour me positionne sur le côté en appuie sur un coude, contemplant ce corps devenue au fil des années une extension du mien.

A son tour, elle s'est laissée tomber sur le sol, sublime dans sa décadence, et se tourne sur le côté pour se lover contre moi, complétant parfaitement mes creux de ses rondeurs et mes pleins de ses déliés.

« All About Me »

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